Bonjour à tous et bienvenue sur ce blog, dédié à une année qui n'est ni complètement détachée du reste d'une vie, mais ni complètement dedans. Une parenthèse, en somme. Une parenthèse de vie. Un temps en dehors du temps qui deviendra rapidement une référence, et, avec certitude, un souvenir que rien ne saurait ternir. Cela veut-il pour autant dire qu'il ne s'y passe rien d'important ? Bien au contraire. L'année Erasmus - pour ceux qui ont eu la chance de la vivre, et pour tous les autres qui attendent avec impatience de la vivre - est une année riche en apprentissage. De tous horizons. Alors, prenons notre courage à deux mains, embrassons tous ceux qui vont nous manquer, et envolons-nous vers de nouvelles aventures ! Plus concrètement, l'objet de ce blog est d'aider, conseiller, rassurer tous les étudiants en partance pour la ville de Cork, en Irlande, où j'ai moi-même effectué mon année Erasmus. J'espère que celui-ci vous sera utile et agréable. Bonne lecture !
dimanche 29 mai 2011
dimanche 22 mai 2011
Partir, pourquoi ?
Préparer son départ - on nous l'a maintes fois répété - c'est crucial. Mais avant toutes choses, pourquoi partir ? J'ai fait ma petite enquête là-dessus. Certains s'ennuient, d'autres ont soif d'aventures. Les uns fuient leur passé, les autres espèrent s'améliorer. Mais tous sans exception voit leur périple Erasmus comme un rebond. Dans leur vie professionnelle, sociale ou intellectuelle. Pour ma part, ce sont un peu toutes ces raisons qui m'ont poussé à partir. Partir ? Qui a dit partir ? Pas d'illusion, le chemin du départ est semé d'embûches ..
dimanche 15 mai 2011
Embûche n°1 = Administration
Eh oui, tout le monde le sait, Erasmus est une galère administrative. Celle-ci est d'ailleurs rendue célèbre par la fameuse Auberge Espagnole de Monsieur Klapisch, référence indispensable pour tous les étudiants en partance, et reproduction pas si éloignée de la vérité, à mon grand regret. Du moins, en ce qui concerne l'aspect paperasse. Pas de panique, on en vient à bout, croyez-moi !
dimanche 8 mai 2011
Embûche n°2 = la quête de l'information
En effet, celle-ci - vous vous en rendrez vite compte - est distribuée au compte-goutte, et gare à l'étudiant distrait qui n'aurait pas tout écouté. D'autant que le mot d'ordre est le plus souvent "débrouillez-vous" et non "bien sûr, je suis là pour vous". Face à cette difficulté, deux solutions = la jouer perso et galérer des heures en face de son ordi, ou bien faire front dans l'adversité et s'entraider. Ne connaissant personne de la fac, je mentirais en disant que je me suis immédiatement tournée vers la seconde option. Mon conseil = récupérez les adresses des étudiants partant au même endroit que vous (depuis les listes de destinataires des mails de la part d'Erasmus Outgoing), et écrivez-leur. Ne serait-ce que pour vous dire qu'une fois là-bas, vous ne serez pas seuls au monde (ce qui ne sera évidemment pas le cas). Et puis, partagez ses doutes et ses craintes avec quelqu'un dans la même situation, ça fait aussi du bien.
dimanche 1 mai 2011
Embûche n°3 = choisir ses cours
Eh oui - la fac ne perd pas une occasion de nous le rappeler - nous partons aussi pour .. travailler ! Bon, ça, c'est la théorie. La pratique est toute autre = si l'on considère que la moyenne pour valider une matière en Irlande n'est pas à 50 % (oui, les devoirs en Irlande se notent en pourcentage), mais à 40 %, et que les profs se montrent particulièrement cléments envers les pauvres petits Erasmus démunis que nous sommes, on se rend vite compte que le travail ne nous tuera pas. A titre d'exemple, en étant en L3 de lettres modernes, j'ai suivi par semaine une quinzaine d'heures tout au plus. La fac vous demande donc de choisir vos cours avant de partir, à l'aide du Book of Modules de l'année précédente que voici = http://www.ucc.ie/en/media/visit-us-book-of-modules-10-11.pdf. Pas de panique, il ne s'agit là que d'un premier jet, que vous pourrez sans problème modifier en arrivant sur Cork. L'UCC organise d'ailleurs une sorte de journée portes ouvertes où vous pourrez rencontrer pas mal de professeurs qui vous présenteront rapidement leur département et les cours qu'ils proposent. A la suite de ce meeting, vous aurez une à deux semaines pour déterminer les cours que vous allez suivre pour de vrai. Je vous recommande alors d'essayer un maximum de cours à ce moment-là. Ce n'est pas parce qu'un cours à l'air chouette sur le papier qu'il l'est effectivement. D'autant que pour nous, étrangers, il est important de prendre en compte l'élocution du prof et sa façon de faire cours. Suivre un cours en anglais peut être fatigant, mais si en plus le prof parle trop vite ou avec un accent trop prononcé, ou n'est tout simplement pas intéressant, c'est le décrochage assuré ! Rassurez-vous, même après avoir remis votre Modules Registration à l'International Office de l'UCC, vous pourrez encore changer vos choix si nécessaires. Et une fois tout cela définitivement réglé, n'oubliez pas d'envoyer à votre fac en France le fameux Learning Agreement = il est indispensable pour obtenir la bourse Erasmus !
dimanche 24 avril 2011
Embûche n°4 = trouver un logement
How to find an accommodation ? L'UCC dresse une liste des différents types de logement que vous pouvez trouver ici = http://www.ucc.ie/en/study/international/erasmus-in/where/. Tout d'abord, il est important de souligner que les étudiants irlandais vivent tous en colocation. Est-ce à cause du coût de la location ou bien de l'absence d'immeuble en ville ? Sans doute un peu des deux. Quoi qu'il en soit, si vous aviez des réticences à partager votre espace vital avec les autres, il va falloir vous y faire = je n'ai à ce jour rencontré aucun étudiant qui vive seul en studio. Quelles sont les règles d'une coloc réussie ? Avant toute chose - c'est terrible à dire - mais évitez absolument les colocs composées à 100 % d'Irlandais ! Non pas que ceux-ci soient particulièrement désagréables, bien au contraire, mais leur façon de vivre, elle, peut tout-à-fait l'être. Oui, ils sont fun. Oui, ils font la fête tous les soirs. Oui, ils aiment bien boire. Et si cela vous convient, tout va bien. Mais pensez que cela veut aussi dire une maison dégoûtante (le sens de la propreté ne semble pas être inné chez nos amis les Irishs, et les cadavres de bouteilles restent souvent dans les apparts en guise de trophées), des inconnus passablement ivres étendus sur votre canapé jusqu'au petit matin, des odeurs louches et pas franchement agréables, des cris, de la musique, du bruit à toute heure, même quand vous n'êtes pas d'humeur. Bref, pas mal de surprises plus ou moins sympathiques. Une de mes amies s'est même levée un matin en trouvant un feu de la gazinière allumé depuis le milieu de la nuit ! A côté de cela, ils ne sont pas pires que d'autres. Simplement, mieux vaut être prévenu.
Quant aux différentes possibilités s'offrant à vous en terme de logement, l'UCC résume cela plutôt bien. Les plus anxieux pourront réserver en ligne une chambre dans une résidence universitaire (en coloc, bien sûr), histoire d'être tranquilles, mais ça n'est pas donné (les tarifs sont consultables sur les sites des différentes résidences) ; les autres pourront sans crainte attendre d'être sur place pour trouver une maison louée par des particuliers. En effet, outre par le biais des annonces sur les sites Internet, vous pourrez vous procurer à l'Accommodation Office une liste de logements disponibles selon vos critères. Personnellement, c'est ce que j'ai fait, et c'est sans grande difficulté que j'ai trouvé, dès le premier jour, une coloc avec deux Allemandes et une Irlandaise. Pas de contrat compliqué à signer, juste un accord disons "à l'amiable", et une caution, souvent d'une valeur de deux ou quatre semaines de loyer selon les cas. Good Luck !
Quant aux différentes possibilités s'offrant à vous en terme de logement, l'UCC résume cela plutôt bien. Les plus anxieux pourront réserver en ligne une chambre dans une résidence universitaire (en coloc, bien sûr), histoire d'être tranquilles, mais ça n'est pas donné (les tarifs sont consultables sur les sites des différentes résidences) ; les autres pourront sans crainte attendre d'être sur place pour trouver une maison louée par des particuliers. En effet, outre par le biais des annonces sur les sites Internet, vous pourrez vous procurer à l'Accommodation Office une liste de logements disponibles selon vos critères. Personnellement, c'est ce que j'ai fait, et c'est sans grande difficulté que j'ai trouvé, dès le premier jour, une coloc avec deux Allemandes et une Irlandaise. Pas de contrat compliqué à signer, juste un accord disons "à l'amiable", et une caution, souvent d'une valeur de deux ou quatre semaines de loyer selon les cas. Good Luck !
dimanche 17 avril 2011
Let's Go !
Nous y sommes. L'heure du départ. Excités ? Terrifiés ? Un peu les deux, j'imagine. Allez, checkons ensemble = CEAM, carte d'identité ou passeport, premier Learning Agreement, attestation de présence (qu'il faudra faire signer par l'Internation Office et faxer à votre fac au plus tôt après votre arrivée), lettre d'admission à l'UCC (pas vraiment utile, mais autant l'emporter). Il me semble que c'est à peu près tout côté paperasse. Vous avez sans doute déjà votre billet pour vous rendre sur les lieux. J'en profite toutefois pour faire un petit topo sur les moyens de transport. L'avion est de loin le plus simple et le plus intéressant (à condition de s'y prendre à l'avance). Aerlingus propose des trajets entre Paris et Cork, et Nice et Cork (cette seconde ligne étant suspendue pour d'obscures raisons entre octobre et avril). Sinon, Ryanair assure la liaison avec Dublin depuis Brest, Carcassonne, Grenoble, La Rochelle, Nantes, Nice, Paris Beauvais (attention, l'aéroport est bien à 1h30 de Paris centre) et Tours. Possibilité également de transiter par Londres Stansted depuis de nombreuses villes de France, puis de rejoindre Cork directement depuis Londres. Le trajet Dublin-Cork est quant à lui faisable soit en avion (toujours avec Ryanair), soit en train (compter une vingtaine d'euros), soit en bus (une dizaine d'euros avec la réduction étudiante, mais presque 4 heures de trajet). Sinon, il y a toujours le bateau, qui peut être intéressant si vous habitez la Bretagne ou le nord de la France. Plusieurs compagnies proposent le trajet direct France - Irlande = Brittany Ferries, Irish Ferries, LD Lines Network et Euro-Mer, et les départs s'effectuent en général depuis Le Havre ou Roscoff, et les arrivées, à Rosslare ou Cork. Particulièrement pratique si vous aviez envie d'amener votre voiture avec vous. Voilà, je crois avoir à peu près fait le tour, mais le mieux est encore d'aller voir tout cela par vous-mêmes ! Vous trouverez les sites concernés dans la rubriques "Liens utiles". Bon voyage !
dimanche 10 avril 2011
Arriver, découvrir, rencontrer.
Si Erasmus est une galère lorsque l'on est en France, c'est un régal une fois arrivé sur place. Il n'y a plus qu'à se laisser porter par les évènements, et tout se fait naturellement. L'International Office de l'UCC - qui est le premier endroit où vous devriez vous rendre - pourra vous aider pour tout. Plans, conseils, et même tours de la ville ! N'hésitez pas à assister aux meetings qui ont lieu à peu près chaque jour à l'International Office. Celui-ci n'est pas difficile à trouver. Depuis le centre, avancez tout droit sur Washington street, qui devient alors Western Road, jusqu'à trouver sur votre droite une maison appelée "Roseleigh". Vous y êtes. En cas de doute, n'hésitez pas à consulter "Plan du campus" dans mes "Liens utiles". Outre ces fameux meetings - où vous apprendrez tout ce qu'il faut savoir et rencontrerez en prime d'autres étudiants Erasmus - l'International Office vous proposera un Walk City Tour, qui vous permettra de visiter la ville dans ses grandes lignes, de voir où faire ses courses, où sortir et, encore une fois, de rencontrer du monde. Enfin, on vous proposera de partir en Day Trip à Cobh et à Kinsale. En général, cela se passe le week-end, et le bus est mis en place par l'UCC. Rien à payer, donc. Toutefois, ce n'est pas un voyage scolaire, et une fois sur place, vous serez livrés à vous-mêmes. Ce qui signifie que si vous voulez visiter le musée machin ou l'expo truc, ça sera de votre poche. En outre, si Kinsale vaut vraiment le détour avec ses façades colorées (jetez donc un œil à mes photos !), ses deux forts les pieds dans l'eau et ses petites ruelles, Cobh est, elle, plutôt décevante. Quoi qu'il en soit, ces virées sont toujours l'occasion de faire des rencontres. Par contre, si vous voulez en profiter, mieux vaut arriver avant l'Orientation Day (elles sont programmées le week-end précédent). Mieux vaut arriver assez tôt tout court, de toute manière, afin d'avoir le temps de chercher un logement, de faire son petit tour de la ville et de ses environs, bref de s'installer. Mais même si vous manquez tout cela, pas de panique, l'esprit Erasmus est là, et vous serez très vite embarqués dans le tourbillon des soirées, repas internationaux, sorties en pub, en boîte, si bien que vous ne saurez bientôt plus du tout où donner de la tête !
dimanche 3 avril 2011
Welcome to UCC
Ah l'University College of Cork ! Appelée UCC par le commun des mortels comme s'il s'agissait d'une personne .. Il faut dire qu'avec son Main Quadrangle (cf. photo), UCC a fière allure ! Bon, évidemment, le campus s'étend bien au-delà de ce majestueux bâtiment, mais c'est pour ainsi dire lui l'âme de l'université. Vous ferez aussi rapidement la connaissance du O'Rahilly Building qui est un véritable labyrinthe, du Kane Building dénigré par tous les Irlandais à cause de sa laideur et, avec un peu de chance (ou pas) de nombreux autres éparpillés à travers la ville. Un conseil = ne jetez pas ces plans XXL distribués au début de l'année. Mine de rien, ils sont assez utiles, bien que pas très pratiques. Si jamais c'est déjà trop tard, vous pouvez en retrouver un dans mes "Liens utiles". A ce propos, voici le lien du site de l'UCC (des fois que vous ne l'ayez pas encore consulté !) = http://www.ucc.ie/en/. N'hésitez pas à vous balader sur le campus, il en vaut la peine !
dimanche 27 mars 2011
Communiquer
Qu'en est-il des moyens de communication à notre disposition, nous, étrangers ? Un rapide tour de la question s'impose. A peine arrivés, vous ne tarderez pas à voir votre réseau social s'élargir à une vitesse folle. Mais voilà, rencontrer, c'est bien, entretenir, c'est mieux. Pour ça, Facebook apparait comme l'outil idéal. En effet, si vous avez au début le sentiment de croiser tout le monde, tout le temps, partout, ces rencontres se font rapidement plus rares si elles ne sont pas provoquées. Le réseau social virtuel de Mister Zuckerberg, bien pratique, vous permet de vous tenir au courant des éventuelles soirées et de pouvoir communiquer, qui plus est, sans débourser un centime.
Pour les septiques anti-facebook qui souhaiteraient le rester, l'option portable est évidemment conseillé. D'autant que la téléphonie mobile en Irlande est nettement moins compliquée que chez nous. Pas besoin de contrat, d'engagement. Si vous avez pensé à faire débloquer votre portable (faisable en un simple appel, suivi d'une rapide manipulation), il vous suffit alors de choisir l'opérateur de votre choix, de demander une carte SIM et de la créditer du montant souhaité.
Meteor propose l'intéressante formule que voilà = à chaque fois que vous rechargez de 20 euros (info utile, recharger = to top up), vous avez droit à un mois de sms illimités vers tous les opérateurs - irlandais, évidemment - ou à un mois de sms et d'appels illimités vers tous les numéros Meteor. Après 30 jours, vous entamez donc votre forfait (si toutefois vous n'avez appelé personne, ni envoyé de messages vers la France). Je trouve personnellement la première option plus utile, revenant à peu de choses près au fameux forfait sms illimités que l'on peut trouver en France auprès de nombreux opérateurs. Après, tout dépend bien sûr de l'usage que l'on en fait, et là, c'est à vous seuls de voir !
Ensuite, d'autres opérateurs que Meteor propose des offres intéressantes, il suffit d'aller faire un tour en magasin, en général sur St Patrick street. Vous ai-je précisé que la fac vous offrait lors de votre inscription (au cours de laquelle vous obtiendrez votre carte UCC) un petit sac dans lequel différents échantillons de produits (soupe, shampoing, ..) mais aussi des prospectus pour des restos / pubs, ainsi qu'un décapsuleur UCC Student Union (qui annonce d'office la couleur ..) et une carte SIM Vodafone avec déjà un mois de sms gratuits. Mais je ne suis pas certaine que Vodafone soit le plus intéressant par la suite .. Toutefois, ce serait dommage de ne pas en profiter, quitte à changer ensuite !
Pour les septiques anti-facebook qui souhaiteraient le rester, l'option portable est évidemment conseillé. D'autant que la téléphonie mobile en Irlande est nettement moins compliquée que chez nous. Pas besoin de contrat, d'engagement. Si vous avez pensé à faire débloquer votre portable (faisable en un simple appel, suivi d'une rapide manipulation), il vous suffit alors de choisir l'opérateur de votre choix, de demander une carte SIM et de la créditer du montant souhaité.
Meteor propose l'intéressante formule que voilà = à chaque fois que vous rechargez de 20 euros (info utile, recharger = to top up), vous avez droit à un mois de sms illimités vers tous les opérateurs - irlandais, évidemment - ou à un mois de sms et d'appels illimités vers tous les numéros Meteor. Après 30 jours, vous entamez donc votre forfait (si toutefois vous n'avez appelé personne, ni envoyé de messages vers la France). Je trouve personnellement la première option plus utile, revenant à peu de choses près au fameux forfait sms illimités que l'on peut trouver en France auprès de nombreux opérateurs. Après, tout dépend bien sûr de l'usage que l'on en fait, et là, c'est à vous seuls de voir !
Ensuite, d'autres opérateurs que Meteor propose des offres intéressantes, il suffit d'aller faire un tour en magasin, en général sur St Patrick street. Vous ai-je précisé que la fac vous offrait lors de votre inscription (au cours de laquelle vous obtiendrez votre carte UCC) un petit sac dans lequel différents échantillons de produits (soupe, shampoing, ..) mais aussi des prospectus pour des restos / pubs, ainsi qu'un décapsuleur UCC Student Union (qui annonce d'office la couleur ..) et une carte SIM Vodafone avec déjà un mois de sms gratuits. Mais je ne suis pas certaine que Vodafone soit le plus intéressant par la suite .. Toutefois, ce serait dommage de ne pas en profiter, quitte à changer ensuite !
dimanche 20 mars 2011
Bourse, Ô ma Bourse ..
Cette question ne faisait pas partie de celles que je pensais aborder ici, mais il s'avère que quelqu'un me l'a posée, alors autant y répondre pour tous.
"La bourse Erasmus suffit-t-elle à couvrir nos frais, ou - du moins - notre loyer ?"
La réponse est non, cent fois non. Même en s'imposant des restrictions budgétaires drastiques et un quotidien de moine franciscain, la bourse ne vous permettra pas de rembourses toutes vos dépenses. Le loyer moyen tourne en Irlande autour des 300-400 euros (je connais peu de personnes qui aient trouvé moins cher, et les résidences étudiantes sont hors de prix), la vie (nourriture et produits ménagers) est globalement chère (de plus en plus avec la crise qui frappe de plein fouet nos amis Irlandais) et même la pinte n'est pas forcément plus intéressante qu'en France ! Dilemme, donc. Sans compter les éventuels trips que vous envisageriez de faire à droite à gauche ..
Face à cela, que faire ?
Proposition n°1 = vos parents sont riches (ou super généreux) et allongent votre budget sans souci.
Proposition n°2 = vous trouvez un boulot à Cork ; toutefois, cela relève un peu du miracle. J'ai moi-même un peu cherché, et tous m'ont répondu non. Les Irlandais sont prioritaires ; logique étant donné le contexte économique. J'ai pourtant une amie qui est parvenue à dénicher quelque chose = Maaad, un magasin de déguisement, l'a engagée un peu avant Halloween, sans être trop regardant et en la payant en liquide (donc au black, j'imagine). Elle m'a cependant avoué s'être sentie quelque peu exploitée. A vous de voir, donc, si vous en avez vraiment besoin.
Proposition n°3 = travaillez avant de partir ! De loin la solution la plus confortable et la plus sûre. Ce que j'aurais dû faire, naturellement. Je vous la recommande donc fortement, afin d'être tranquille une fois à Cork, et de pouvoir vivre pleinement votre expérience, sans avoir à répondre à d'alléchantes propositions de projet par l'éternel "J'peux pas, désolé, pas d'sous .." version anglaise "Sorry, I can't, no money ..".
"La bourse Erasmus suffit-t-elle à couvrir nos frais, ou - du moins - notre loyer ?"
La réponse est non, cent fois non. Même en s'imposant des restrictions budgétaires drastiques et un quotidien de moine franciscain, la bourse ne vous permettra pas de rembourses toutes vos dépenses. Le loyer moyen tourne en Irlande autour des 300-400 euros (je connais peu de personnes qui aient trouvé moins cher, et les résidences étudiantes sont hors de prix), la vie (nourriture et produits ménagers) est globalement chère (de plus en plus avec la crise qui frappe de plein fouet nos amis Irlandais) et même la pinte n'est pas forcément plus intéressante qu'en France ! Dilemme, donc. Sans compter les éventuels trips que vous envisageriez de faire à droite à gauche ..
Face à cela, que faire ?
Proposition n°1 = vos parents sont riches (ou super généreux) et allongent votre budget sans souci.
Proposition n°2 = vous trouvez un boulot à Cork ; toutefois, cela relève un peu du miracle. J'ai moi-même un peu cherché, et tous m'ont répondu non. Les Irlandais sont prioritaires ; logique étant donné le contexte économique. J'ai pourtant une amie qui est parvenue à dénicher quelque chose = Maaad, un magasin de déguisement, l'a engagée un peu avant Halloween, sans être trop regardant et en la payant en liquide (donc au black, j'imagine). Elle m'a cependant avoué s'être sentie quelque peu exploitée. A vous de voir, donc, si vous en avez vraiment besoin.
Proposition n°3 = travaillez avant de partir ! De loin la solution la plus confortable et la plus sûre. Ce que j'aurais dû faire, naturellement. Je vous la recommande donc fortement, afin d'être tranquille une fois à Cork, et de pouvoir vivre pleinement votre expérience, sans avoir à répondre à d'alléchantes propositions de projet par l'éternel "J'peux pas, désolé, pas d'sous .." version anglaise "Sorry, I can't, no money ..".
dimanche 13 mars 2011
Où faire ses courses ?
Bon, je vais essayer de boucler très prochainement le tour des problèmes pratiques, afin de pouvoir vous parler plus longuement de ce que j'ai eu la chance de voir, faire ou découvrir.
Donc en attendant, voilà le moment d'aborder le sacro-saint sujet des courses ! Hé oui ! Parce que c'est bien beau d'avoir une maison, des amis et d'aller à la fac, mais il faut aussi se nourrir ! Pour ça, Cork ne regorge pas d'un grand choix = ça risque fortement d'être Tesco ou à la limite English Market.
En effet, vous trouverez en ville pas mal de superettes "de dépanage" pas franchement cheap qu'il vaut mieux se réserver pour les situations d'urgence absolue (manque de lait pour pâte à crêpes, de chocolat pour soirée déprime devant un film, ou bien de truc rapide et simple à cuisiner parce que "la-dalle-plus-rien-dans-frigo-trop-la-flemme-d'aller-jusqu'à-Tesco"). Le Tesco va donc s'imposer à vous, bien que pas donné non plus (disons en terme de prix l'équivalent de Carrefour en France). La viande y est - je trouve - excessivement chère et les fruits et légumes ne sont vraiment pas les meilleurs du monde, mais bon .. On y trouve à peu près de tout ..
L'autre place to shop s'avère être un marché couvert en plein centre-ville (on y accède par Oliver Plunkett street, Grand Parade ou St Patrick street) appelé English Market. Les stands y sont-ils exclusivement anglais ? A vrai dire, je n'en sais trop rien, mais j'imagine que oui, ayant entendu des Irlandais me recommandant de boycotter .. Mais quand on est étudiant, on ne chipote pas, et on achète où on peut ! L'English Market a cela de chouette que c'est un endroit agréable - moi qui adore les marchés, j'y vais parfois même juste pour le plaisir de m'y promener. La viande y est moins chère qu'à Tesco et certainement meilleure. Il y a aussi un stand de produits du sud qui rappelle un peu la maison (enfin, quand on vient du sud, quoi !) avec mozzarella, huile d'olive et tutti quanti ! Un autre stand - vous allez aimer - propose une montagne de fromages différents ! Le bonheur pour nous, Français ! Parce que vous risquez de vous lasser très très vite du cheddar ..
Après, si vous avez une voiture, et la ferme intention de la rentabiliser, vous pouvez toujours sortir un peu du centre afin d'aller faire vos courses chez Aldi ou Lidl, où les prix sont tout de même nettement plus intéressants, et les produits de qualité quasi similaire.
Donc en attendant, voilà le moment d'aborder le sacro-saint sujet des courses ! Hé oui ! Parce que c'est bien beau d'avoir une maison, des amis et d'aller à la fac, mais il faut aussi se nourrir ! Pour ça, Cork ne regorge pas d'un grand choix = ça risque fortement d'être Tesco ou à la limite English Market.
En effet, vous trouverez en ville pas mal de superettes "de dépanage" pas franchement cheap qu'il vaut mieux se réserver pour les situations d'urgence absolue (manque de lait pour pâte à crêpes, de chocolat pour soirée déprime devant un film, ou bien de truc rapide et simple à cuisiner parce que "la-dalle-plus-rien-dans-frigo-trop-la-flemme-d'aller-jusqu'à-Tesco"). Le Tesco va donc s'imposer à vous, bien que pas donné non plus (disons en terme de prix l'équivalent de Carrefour en France). La viande y est - je trouve - excessivement chère et les fruits et légumes ne sont vraiment pas les meilleurs du monde, mais bon .. On y trouve à peu près de tout ..
L'autre place to shop s'avère être un marché couvert en plein centre-ville (on y accède par Oliver Plunkett street, Grand Parade ou St Patrick street) appelé English Market. Les stands y sont-ils exclusivement anglais ? A vrai dire, je n'en sais trop rien, mais j'imagine que oui, ayant entendu des Irlandais me recommandant de boycotter .. Mais quand on est étudiant, on ne chipote pas, et on achète où on peut ! L'English Market a cela de chouette que c'est un endroit agréable - moi qui adore les marchés, j'y vais parfois même juste pour le plaisir de m'y promener. La viande y est moins chère qu'à Tesco et certainement meilleure. Il y a aussi un stand de produits du sud qui rappelle un peu la maison (enfin, quand on vient du sud, quoi !) avec mozzarella, huile d'olive et tutti quanti ! Un autre stand - vous allez aimer - propose une montagne de fromages différents ! Le bonheur pour nous, Français ! Parce que vous risquez de vous lasser très très vite du cheddar ..
Après, si vous avez une voiture, et la ferme intention de la rentabiliser, vous pouvez toujours sortir un peu du centre afin d'aller faire vos courses chez Aldi ou Lidl, où les prix sont tout de même nettement plus intéressants, et les produits de qualité quasi similaire.
dimanche 6 mars 2011
Valider son année = Exams and Assessments
On m'a posé la questions du mode d'évaluation à la fac en Irlande. N'ayant jamais été à la fac de ma vie (je viens directement de prépa), je ne saurais vous dire avec certitude si celui-ci diffère grandement ou non de celui à la fac en France, mais je crois que oui. Tout ce que je peux vous dire, c'est que chaque module décrit dans le Book of Modules précise son mode d'évaluation.
- "Continuous assessment" signifie que vous aurez ou des essais / commentaires à rendre au cours de l'année (ou du semestre), ou des devoirs sur table en période de cours, qui seront notés (les coefficients peuvent différer d'un devoir à un autre) et formeront à elles toutes une note globale pour cette matière.
- "End of year written examination" signifie comme vous vous en doutez que vous aurez un partiel à la fin de l'année, en général dans le courant du mois de mai, après un mois de vacances-révisions.
A titre d'exemple, j'ai choisi au premier semestre un cours de mythologie grecque = nous avons eu trois tests en classe d'une heure chacun, puis un essai à rendre courant janvier.
De la même manière, j'ai un cours de littérature sur le Théâtre de l'Absurde pour lequel je n'ai sur l'année que deux essaiq à rendre (un à la fin de chaque semestre).
A vous donc, de prendre ceci en compte dans le choix de vos cours, afin de prévoir aussi votre retour en France. Pour ma part, ayant des concours à passer entre mi-avril et fin juin, je me suis arrangée pour finir définitivement fin mars. Là encore, c'est à vous de voir.
Mais surtout, ne vous faites aucun souci par rapport à ça, votre année, vous l'aurez, c'est certain. Pourquoi ? Premièrement, parce que vous êtes Erasmus, et ça, les profs le prennent forcément en compte, du moment que vous n'êtes pas complètement à côté de la plaque. De toute façon, votre fac ne vous aurait pas laissé partir si vous aviez un niveau général un peu limite. On est donc plus indulgent avec vous = les profs ne sont pas sadiques et ne désirent pas vous faire revenir passer le rattrapage en septembre prochain !
Deuxièment, parce que la moyenne n'est pas en Irlande à 50 % (les devoirs sont notés en pourcentage), mais à 40 % ! A croire que les Irlandais ne sont vraiment pas des lumières ..
Petit info au passage qui en réjouira sans doute plus d'un = les cours du département de français à Cork sont en anglais, mais vous avez le droit de rédiger vos essais en français !
- "Continuous assessment" signifie que vous aurez ou des essais / commentaires à rendre au cours de l'année (ou du semestre), ou des devoirs sur table en période de cours, qui seront notés (les coefficients peuvent différer d'un devoir à un autre) et formeront à elles toutes une note globale pour cette matière.
- "End of year written examination" signifie comme vous vous en doutez que vous aurez un partiel à la fin de l'année, en général dans le courant du mois de mai, après un mois de vacances-révisions.
A titre d'exemple, j'ai choisi au premier semestre un cours de mythologie grecque = nous avons eu trois tests en classe d'une heure chacun, puis un essai à rendre courant janvier.
De la même manière, j'ai un cours de littérature sur le Théâtre de l'Absurde pour lequel je n'ai sur l'année que deux essaiq à rendre (un à la fin de chaque semestre).
A vous donc, de prendre ceci en compte dans le choix de vos cours, afin de prévoir aussi votre retour en France. Pour ma part, ayant des concours à passer entre mi-avril et fin juin, je me suis arrangée pour finir définitivement fin mars. Là encore, c'est à vous de voir.
Mais surtout, ne vous faites aucun souci par rapport à ça, votre année, vous l'aurez, c'est certain. Pourquoi ? Premièrement, parce que vous êtes Erasmus, et ça, les profs le prennent forcément en compte, du moment que vous n'êtes pas complètement à côté de la plaque. De toute façon, votre fac ne vous aurait pas laissé partir si vous aviez un niveau général un peu limite. On est donc plus indulgent avec vous = les profs ne sont pas sadiques et ne désirent pas vous faire revenir passer le rattrapage en septembre prochain !
Deuxièment, parce que la moyenne n'est pas en Irlande à 50 % (les devoirs sont notés en pourcentage), mais à 40 % ! A croire que les Irlandais ne sont vraiment pas des lumières ..
Petit info au passage qui en réjouira sans doute plus d'un = les cours du département de français à Cork sont en anglais, mais vous avez le droit de rédiger vos essais en français !
dimanche 27 février 2011
Hi ! Do you speak English ?
Je réalise à ce stade de l'aventure que je n'ai toujours pas réellement abordé la thématique de la langue. Et pourtant, c'est quelque chose qui peut faire un peu peur avant le départ. Je me rappelle avoir eu de gros moments de stress en me demandant si j'allais être capable =
1. de me faire comprendre
2. de comprendre (les autres, les cours, les proprios, l'International Office)
3. de me faire des amis en anglais !
Et oui, car peu d'entre nous partent généralement avec un super niveau ; et pour cause, si nous partons, c'est souvent en grande partie pour améliorer notre maîtrise de la langue !
Alors pour cela, pas de stress à avoir = tout le monde se retrouve finalement dans le même bain, et en particulier les Français, qui sont de loin - avec les Espagnols et pas mal d'Italiens - les plus mauvais en anglais .. Mais tout ça va très vite, et à force de devoir parler anglais, on s'améliore sans s'en rendre compte, et même en y prenant goût ! L'idéal pour ça reste de côtoyer des étrangers, et notamment d'avoir des colocs avec qui on peut parler anglais. Pour ma part, je suis en coloc avec deux Allemandes et une Irlandaise, ce qui m'y oblige. Alors même si ce n'est pas l'amour fou entre nous, ça me permet tout de même d'entretenir mon anglais au quotidien (et oui, devoir parler une autre langue dès le réveil, c'est hard, mais radical !). D'autant plus que les Français sont très nombreux à Cork, à la fac comme ailleurs, et que l'écueil classique de traîner avec nombre d'entre eux est quasi incontournable.
Par ailleurs, vous avez peut-être entendu parler de l'accent irlandais. Bien qu'atypique, il est toutefois loin d'être incompréhensible. Vous serez juste un peu étonnés, au début, d'entendre les [t] finaux remplacés par d'inexplicables [ch], de façon à ce que "I love it" devienne "I love ich" (à prononcer comme si on avait la bouche pleine de chamallows).
Enfin le gaélique, dialecte traditionnel irlandais, reste une langue très pratiquée = dans certains villages un peu isolés, les gens le parlent de façon presque exclusive, les enfants l'apprennent à l'école et partout en Irlande les indications sur les panneaux sont écrites en anglais et en gaélique. Et si vous êtes un peu curieux, vous pourrez toujours suivre des cours de gaélique à l'UCC. Qui sait, ça peut toujours servir. Ou pas ..
1. de me faire comprendre
2. de comprendre (les autres, les cours, les proprios, l'International Office)
3. de me faire des amis en anglais !
Et oui, car peu d'entre nous partent généralement avec un super niveau ; et pour cause, si nous partons, c'est souvent en grande partie pour améliorer notre maîtrise de la langue !
Alors pour cela, pas de stress à avoir = tout le monde se retrouve finalement dans le même bain, et en particulier les Français, qui sont de loin - avec les Espagnols et pas mal d'Italiens - les plus mauvais en anglais .. Mais tout ça va très vite, et à force de devoir parler anglais, on s'améliore sans s'en rendre compte, et même en y prenant goût ! L'idéal pour ça reste de côtoyer des étrangers, et notamment d'avoir des colocs avec qui on peut parler anglais. Pour ma part, je suis en coloc avec deux Allemandes et une Irlandaise, ce qui m'y oblige. Alors même si ce n'est pas l'amour fou entre nous, ça me permet tout de même d'entretenir mon anglais au quotidien (et oui, devoir parler une autre langue dès le réveil, c'est hard, mais radical !). D'autant plus que les Français sont très nombreux à Cork, à la fac comme ailleurs, et que l'écueil classique de traîner avec nombre d'entre eux est quasi incontournable.
Par ailleurs, vous avez peut-être entendu parler de l'accent irlandais. Bien qu'atypique, il est toutefois loin d'être incompréhensible. Vous serez juste un peu étonnés, au début, d'entendre les [t] finaux remplacés par d'inexplicables [ch], de façon à ce que "I love it" devienne "I love ich" (à prononcer comme si on avait la bouche pleine de chamallows).
Enfin le gaélique, dialecte traditionnel irlandais, reste une langue très pratiquée = dans certains villages un peu isolés, les gens le parlent de façon presque exclusive, les enfants l'apprennent à l'école et partout en Irlande les indications sur les panneaux sont écrites en anglais et en gaélique. Et si vous êtes un peu curieux, vous pourrez toujours suivre des cours de gaélique à l'UCC. Qui sait, ça peut toujours servir. Ou pas ..
dimanche 20 février 2011
Guinness is good for you
Et voici désormais le sujet que beaucoup attendaient = celui de la bière !
La bière est en effet un symbole fort de l'Irlande pour les étrangers que nous sommes. Avec, en tête de liste, la Guinness bien sûr ! Que vous l'aimiez ou non, il y a fort à parier que vous commencerez par celle-ci, histoire de marquer pleinement votre arrivée sur le territoire irlandais.
Toutefois, si on parle beaucoup de la Guinness - vous remarquerez à ce propos que l'emblème Guinness et celui du pays sont les mêmes = une harpe celtique dont seul le sens change ; et si vous visitez la Guinness factory à Dublin, vous apprendrez même que Guinness l'a en fait choisi avant l'Irlande ! - les pubs regorgent néanmoins de marques et de types différents.
Rapide tour d'horizon.
La Murphys' = il me semble approprier de commencer par elle. La Murphy's est en quelque sorte l'équivalent de la Guinness. Si la Guinness est brassée à Dublin, la Murphy's est, elle, originaire de Cork ! Il est donc impératif pour vous d'y goûter, ne serait-ce que pour soutenir l'industrie locale. Bière noire tout comme la reine Guinness, elle est cependant légèrement moins amère.
La Beamish = celle-ci arrive juste après, car elle est également brassée à Cork. Bière noire, elle aussi. Elle est plus corsée que la Guinness et la Murphy's, allant même jusqu'à fortement rappeler le goût du café. Comme les bières noires, peu de bulles.
La Smithwicks (sans prononcer le "w") = bière ambrée pressée à Kilkenny, au goût assez doux et caramélisé. Mousse onctueuse. Définitivement ma préférée.
La Carlsberg = l'une des rares bières blondes servies à la pression en pub. Bière danoise. Pour les inconditionnels de la blonde, certes plus légère que les ambrées, brunes ou noires, mais aussi moins savoureuse.
Voilà, en gros, les principales. Après, il y en a d'autres, bien sûr, mais pas toujours à la pression.
Ah, et pour ceux qui n'aimeraient vraiment pas la bière (est-ce possible ?), sachez que vous pouvez toujours demander une pinte de Bulmers, qui est un cidre irlandais pas mauvais du tout (les Bretons risquent de vous dire le contraire).
Venons-en désormais aux Irlandais et la bière. La passion de ceux-ci pour la boisson n'est pas un mythe. Les pubs en semaine sont pleins de vieux Irlandais dès le milieu - fin d'après-midi. Mais les Irishs disons "pur souche" (comprendre le petit vieux ventripotent qui parle gaélique et boit chaque jour ses 2 litres et demi de Murphy's accoudé au bar) ne sont pas les seuls à affectionner cette tradition = les jeunes aussi ! Ne soyez pas étonnés, donc, de croiser aux alentours de midi dans l'un des pubs du campus (au Old Bar ou New Bar) des étudiants partageant à deux un pichet de 1,5 litre tandis que vous siroterez gentillement votre cappuccino (authentique). Autant vous dire qu'à commander une half-pint, vous passerez carrément pour un petit joueur.
La bière est en effet un symbole fort de l'Irlande pour les étrangers que nous sommes. Avec, en tête de liste, la Guinness bien sûr ! Que vous l'aimiez ou non, il y a fort à parier que vous commencerez par celle-ci, histoire de marquer pleinement votre arrivée sur le territoire irlandais.
Toutefois, si on parle beaucoup de la Guinness - vous remarquerez à ce propos que l'emblème Guinness et celui du pays sont les mêmes = une harpe celtique dont seul le sens change ; et si vous visitez la Guinness factory à Dublin, vous apprendrez même que Guinness l'a en fait choisi avant l'Irlande ! - les pubs regorgent néanmoins de marques et de types différents.
Rapide tour d'horizon.
La Murphys' = il me semble approprier de commencer par elle. La Murphy's est en quelque sorte l'équivalent de la Guinness. Si la Guinness est brassée à Dublin, la Murphy's est, elle, originaire de Cork ! Il est donc impératif pour vous d'y goûter, ne serait-ce que pour soutenir l'industrie locale. Bière noire tout comme la reine Guinness, elle est cependant légèrement moins amère.
La Beamish = celle-ci arrive juste après, car elle est également brassée à Cork. Bière noire, elle aussi. Elle est plus corsée que la Guinness et la Murphy's, allant même jusqu'à fortement rappeler le goût du café. Comme les bières noires, peu de bulles.
La Smithwicks (sans prononcer le "w") = bière ambrée pressée à Kilkenny, au goût assez doux et caramélisé. Mousse onctueuse. Définitivement ma préférée.
La Carlsberg = l'une des rares bières blondes servies à la pression en pub. Bière danoise. Pour les inconditionnels de la blonde, certes plus légère que les ambrées, brunes ou noires, mais aussi moins savoureuse.
Voilà, en gros, les principales. Après, il y en a d'autres, bien sûr, mais pas toujours à la pression.
Ah, et pour ceux qui n'aimeraient vraiment pas la bière (est-ce possible ?), sachez que vous pouvez toujours demander une pinte de Bulmers, qui est un cidre irlandais pas mauvais du tout (les Bretons risquent de vous dire le contraire).
Venons-en désormais aux Irlandais et la bière. La passion de ceux-ci pour la boisson n'est pas un mythe. Les pubs en semaine sont pleins de vieux Irlandais dès le milieu - fin d'après-midi. Mais les Irishs disons "pur souche" (comprendre le petit vieux ventripotent qui parle gaélique et boit chaque jour ses 2 litres et demi de Murphy's accoudé au bar) ne sont pas les seuls à affectionner cette tradition = les jeunes aussi ! Ne soyez pas étonnés, donc, de croiser aux alentours de midi dans l'un des pubs du campus (au Old Bar ou New Bar) des étudiants partageant à deux un pichet de 1,5 litre tandis que vous siroterez gentillement votre cappuccino (authentique). Autant vous dire qu'à commander une half-pint, vous passerez carrément pour un petit joueur.
dimanche 13 février 2011
Going out ?
Suite logique, je m'attaque désormais aux pubs et éventuelles boîtes.
Tout d'abord, sachez qu'en Irlande, tous les pubs et boîtes de nuit ferment à 2 heures. Ce qui est évidemment frustrant, lorsqu'on sait qu'en France, on peut continuer à danser jusqu'à 7 heures du matin ! Du coup, les gens restent dans les rues après la fermeture, papotent, décuvent, ou se retrouvent au Mc Do pour se remplir le ventre. Oui, car l'Irlandais, une fois qu'il a bien bu, a faim.
Vous en trouverez pour tous les goûts sur Cork, comme ailleurs. Le pub n'est pas juste l'endroit où l'on va boire une bière, c'est avant tout là où on se retrouve. Après le travail, après le repas, pour un concert, une bière ou même une danse, entre jeunes, ou moins jeunes. Seuls les enfants ne sont pas admis passée une certaine heure. Le soir, on peut même vous demander votre carte d'identité. Ayez-la toujours sur vous (la carte de l'UCC ne fait pas toujours l'affaire), car c'est dommage de rester sur le trottoir quand les copains sont au chaud à siroter une pinte.
Globalement, les pubs à Cork sont plutôt sympas.
Le An Brog, sur Oliver Plunkett street propose la pinte pour la modique somme de 3 euros (mais jusqu'à 21h seulement, il me semble), passe de la bonne musique (les grands classiques du rock, en général) et organise parfois des concerts (on peut donc y danser), mais c'est souvent bondé.
http://www.anbrog.com/
An Spailpin Fanach, situé juste en face de la Beamish Factory, est un petit pub bien typique, cosy, avec des cheminées en pierre devant lesquelles il fait bon se réchauffer. Des musiciens y jouent régulièrement de la musique traditionnelle.
http://www.spailpin.com/
Le Counihans, sur Pembroke street, est un pub plus calme. La moyenne d'âge est nettement plus élevée qu'ailleurs, mais on s'y sent bien, c'est typique, le barman est plutôt canon, et tous les lundis à 22h, c'est le concert de Ricky Lynch (photo), un petit vieux qui reprend - entre autres - du Bob Dylan avec son électro-accoustique et qui est venu me souhaiter la bienvenue la première fois où j'y suis allée, ayant réalisé que je n'étais pas une "habituée".
Sinon, vous trouverez sur ce site une carte et un descriptif de tous les pubs sur Cork.
Tout d'abord, sachez qu'en Irlande, tous les pubs et boîtes de nuit ferment à 2 heures. Ce qui est évidemment frustrant, lorsqu'on sait qu'en France, on peut continuer à danser jusqu'à 7 heures du matin ! Du coup, les gens restent dans les rues après la fermeture, papotent, décuvent, ou se retrouvent au Mc Do pour se remplir le ventre. Oui, car l'Irlandais, une fois qu'il a bien bu, a faim.
Vous en trouverez pour tous les goûts sur Cork, comme ailleurs. Le pub n'est pas juste l'endroit où l'on va boire une bière, c'est avant tout là où on se retrouve. Après le travail, après le repas, pour un concert, une bière ou même une danse, entre jeunes, ou moins jeunes. Seuls les enfants ne sont pas admis passée une certaine heure. Le soir, on peut même vous demander votre carte d'identité. Ayez-la toujours sur vous (la carte de l'UCC ne fait pas toujours l'affaire), car c'est dommage de rester sur le trottoir quand les copains sont au chaud à siroter une pinte.
Globalement, les pubs à Cork sont plutôt sympas.
Le An Brog, sur Oliver Plunkett street propose la pinte pour la modique somme de 3 euros (mais jusqu'à 21h seulement, il me semble), passe de la bonne musique (les grands classiques du rock, en général) et organise parfois des concerts (on peut donc y danser), mais c'est souvent bondé.
http://www.anbrog.com/
An Spailpin Fanach, situé juste en face de la Beamish Factory, est un petit pub bien typique, cosy, avec des cheminées en pierre devant lesquelles il fait bon se réchauffer. Des musiciens y jouent régulièrement de la musique traditionnelle.
http://www.spailpin.com/
Le Counihans, sur Pembroke street, est un pub plus calme. La moyenne d'âge est nettement plus élevée qu'ailleurs, mais on s'y sent bien, c'est typique, le barman est plutôt canon, et tous les lundis à 22h, c'est le concert de Ricky Lynch (photo), un petit vieux qui reprend - entre autres - du Bob Dylan avec son électro-accoustique et qui est venu me souhaiter la bienvenue la première fois où j'y suis allée, ayant réalisé que je n'étais pas une "habituée".
Sinon, vous trouverez sur ce site une carte et un descriptif de tous les pubs sur Cork.
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